Information

Deadline 14/09/2023 17:00:00
Submission limit 3 submissions

Sign in

Test de logique (1)

Ceci est un test sur votre sens de la logique et des démonstrations

Rappel
Le symbole \(\forall\) se lit "pour tout" et le symbole \(\exists\) se lit "il existe"

Question 1: Quantificateurs universel et existentiels

Soit \(A\) un ensemble d'élèves, \(B\) un ensemble de balles et \(R\) la relation "être propriétaire" : \(aRb\) si \(a\) est propriétaire de la balle \(b\). Il peut éventuellement y avoir plusieurs propriétaires de la même balle.

Comment interpretez-vous la proposition suivante

\begin{equation*} \forall a\in A, \exists b\in B : aRb \end{equation*}
Rappel
Le symbole \(\forall\) se lit "pour tout" et le symbole \(\exists\) se lit "il existe"
Question 2: Quantificateurs universel et existentiels

Soit \(A\) un ensemble d'élèves, \(B\) un ensemble de balles et \(R\) la relation "être propriétaire" : \(aRb\) si \(a\) est propriétaire de la balle \(b\). Il peut éventuellement y avoir plusieurs propriétaires de la même balle.

Comment interpretez-vous la proposition suivante

\begin{equation*} \exists a\in A, \forall b\in B : \neg aRb \end{equation*}
Rappel
Le symbole \(\forall\) se lit "pour tout", le symbole \(\exists\) se lit "il existe". Le symbole \(\neg\) est celui de la négation logique, se lit "il n'est pas vrai que", ou encore "non-".
Question 3: Quantificateurs universel et existentiels

Soit \(A\) un ensemble d'élèves, \(B\) un ensemble de balles et \(R\) la relation "être propriétaire" : \(aRb\) si \(a\) est propriétaire de la balle \(b\). Il peut éventuellement y avoir plusieurs propriétaires de la même balle.

Comment interpretez-vous la proposition suivante

\begin{equation*} \forall b\in B, \exists a\in A : aRb \end{equation*}
Rappel
Le symbole \(\forall\) se lit "pour tout" et le symbole \(\exists\) se lit "il existe"
Question 4: Définition de continuité sur un intervalle

Soit une fonction \(f\) définie sur un intervalle \(I\).

La définition de la continuité d'une fonction en un point s'énonce ainsi : une fonction \(f\) est continue en un point \(x\) si et seulement si la limite de \(f\) en \(x\) existe et est égale à \(f(x)\).

Pour rappel, la définition de la limite en un point est la suivante : la fonction \(f\) admet une limite \(L\) en \(x\) si et seulement si pour tout réel \(\epsilon\) positif, il existe un réel \(\delta\) positif tel que l'implication suivante est vraie : si \(y\) est dans \(I\) et \(0<\left|y-x\right| < \delta\) alors \(\left|f(y)-L\right|< \epsilon\) .

Parmi les transcriptions ci-dessous, laquelle exprime que la fonction \(f\) est continue en tout point de l'intervalle \(I\).

Rappel
Le symbole \(\forall\) se lit "pour tout" et le symbole \(\exists\) se lit "il existe"
Question 5: Vrai ou faux

Les deux définitions suivantes sont elles équivalentes? \(f=I\to \mathbb{R}\) et \(\circ\) désigne la composition de fonction \((f\circ g)(x)=f(g(x))\)

  • Une fonction est injective si elle possède un inverse à gauche, c'est-à-dire un \(g\) tel que \(g\circ f\) soit l'identité
  • \(\forall x\in I, \forall y\in I, f(x)=f(y)\Rightarrow x=y\)
Question 6: Vrai ou faux

Les deux propriétés sont elles équivalentes? \(f=I\to \mathbb{R}\) et \(\circ\) désigne la composition de fonction \((f\circ g)(x)=f(g(x))\)

  • \(f\) possède un inverse à droite, c'est-à-dire un \(g\) tel que \(f\circ g\) soit l'identité
  • \(f\) possède un inverse à gauche, c'est-à-dire un \(g\) tel que \(g\circ f\) soit l'identité
Question 7: Méthodes de démonstrations

On considère le théorème suivant :

  • \(n^2\) est pair \(\Rightarrow n\) est pair

Voici une démonstration de ce théorème :

Supposons que \(n\) soit impair, alors on a

\begin{equation*} n^2=(2k+1)^2=4k^2+2k+1=2(2k^2+k)+1 \end{equation*}

Dans ce cas \(n^2\) est impair, ce qui conclut la démonstration.

Il s'agit :
Question 8: Méthodes de démonstration

Considérons la démonstration suivante :

  • Il existe une infinité de nombres premiers

On suppose que cet énoncé est faux, c'est-à-dire qu'il existe un nombre fini de nombre premier. On peut donc faire une liste \(p_1,p_2,\dots,p_n\) de tous les nombres premiers. On calcule \((p_1.p_2.\dots.p_n)+1\), c'est un nombre qui n'est pas divisible par \(p_1\) car il est de la forme \(x.p_1+1\), idem pour \(p_2\) et tous les autres nombres premiers. Comme il n'est divisible par aucun autre nombre premier, il doit donc être premier lui aussi, ce qui est une contradiction car on a supposé avoir inclus tous les nombres premiers dans la liste.

Il s'agit :

Question 9: Méthodes de démonstrations

On considère le théorème suivant :

  • \(\sqrt{2}\not\in\mathbb{Q}\)

Laquelle (lesquelles) des démonstrations suivante est (sont) valide(s)